psychologie: metacognition et transfert de connaissance

La vocation, qui est un penchant, une disposition, un appel pour une  tache, un style de vie, une profession bien déterminée n’est pas ex-nihilo. Elle puise ses origines dans le monde théologique. Et en ce qui concerne le domaine de l’éducation, compte tenu des exigences de la profession d’enseignant, il s’avère nécessaire de distinguer les fausses vocations des vraies.

Accepter d’être un enseignant c’est pouvoir reconnaitre son métier comme étant le plus beau. Ceci nécessite un engagement consentant et en toute liberté de l’individu concerné et en même temps un don de soi. Ce dernier doit pouvoir montrer de l’attachement, de l’amour pour le métier d’enseignant, et à n’aucun moment, même si les difficultés sont énormes il ne doit regretter son choix.  Cependant, il peut arriver qu’un individu change de métier sans que cela ne soit pour autant une preuve de fausse vocation de sa part. Être très intelligent ou encore très ingénieux ne fait pas forcement d’un individu un meilleur éducateur,  mais ce sont qui se montrent le plus totalement dévoués à leur œuvre qui l’accomplissent par vocation.

Les exigences de la profession d’enseignant

La profession d’enseignant est une profession ayant bien des exigences :

Tout d’abord, il s’agit d’une profession prenante et étroitement liée à la condition humaine car elle permet l’épanouissement des plus hautes vertus morales ; c’est cela qui fait en même temps sa noblesse. Bien accompli, l’enseignement ne pose pas de cas de conscience du travail bien fait à l’éducateur. De plus elle est une servitude. Servitude parce que l’enseignant est appelé à étendre son métier jusque dans sa vie privée. En effet, ma planification de son travail, l’évaluation de ses élèves ou étudiants, l’entretien de sa culture tant générale que professionnelle absorbent une grande partie de ses apparents loisirs. Etre enseignant c’est faire preuve de disponibilité, de générosité,  et être conscient du fait que l’on constitue un modèle pour les enseignés. Enfin, vouloir devenir un enseignant nécessite un questionnement interne minutieux sur la force et la réalité de sa vocation. En effet, un manque de vocation causerait un préjudice non seulement à la société car l’avenir de biens de générations serait ainsi compromise, mais surtout à soi-même, car sans l’amour du métier, les sacrifices qui doivent être vécus comme étant inhérents à la profession le seront comme étant de la souffrance et entraineront par conséquent une inefficacité de la part de l’enseignant.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :